Je me réveille en sursaut. Mince ! Le réveil, je ne l’ai pas entendu !
Il faut dire que le bruit de la discothèque du dessous m’a fait mettre les boules Quiès. Résultat, au lieu de me réveiller à 3h45 pour partir à 4h30, je me lève à 4h30 pour partir à 5h, heure du RDV avec Zuzuna et Katarina.
Je quitte l’hôtel d’un bon pas. Il fait nuit noire dehors, des gens attendent déjà le 1er autobus pour accéder à Machu Picchu, beaucoup de randonneurs aussi pour rejoindre la cité. La rue grouille presque à 5h du matin !
Mon pas est sûr et rapide. J’ai enfilé mon poncho pour faire honneur au lieu, mais je sus à grosse goutte.
En moins de 15 minutes j’arrive à Puente de los Muertes, pont qui enjambe la rivière et qui marque le début de la montée vers Machu Picchu.
La montée est plutôt raide, mais je me débrouille plutôt bien. Je retrouve en chemin Zuzuna et lui explique ma panne de réveil. Je poursuis à mon rythme, 45 minutes après le passage du pont, j’arrive en eau et avec mon poncho à l’entrée du site.
Je patiente un peu et retrouve Zuzuna. Par contre Katarina n’est toujours pas là alors que c’est bientôt l’heure de l’ouverture des portes. Soudain, on la voit débouler, elle s’était perdu dans la nuit et avait pris un mauvais chemin.
Il fait désormais jour sur Machu Picchu. Les portes s’ouvrent sur la citadelle Inca, et là le spectacle est total et impressionnant. Nous ferons la visite guidée pour quelques soles.
On attaque une petite montée qui laisse deviner les premières bâtisses.
Puis on arrive au fameux point de vue pour la photo caractéristique de Machu Picchu.
Même Potam’ est de la partie.
Le soleil arrive sur la citadelle. L’occasion d’une photo de l’équipe qui a vaincu le trek du Salkantay et l’ascension vers Machu Picchu.
Le soleil est bien levé désormais.
On poursuit la visite dans la cité.
Des gonds de portes Incas
Potam’ admire le panorama.
Le condor de roche
Les terrasses vertes de la cité abritaient les cultures de la cité.
Le peuple Inca reproduisait aussi le paysage, comme ces montagnes taillée avec comme modèle les originales.
8h30, c’est la fin de la visite guidée et le début de l’ascension de la montagne Huyna Picchu, la montagne que l’on voit au fond de la carte postale de Machu Picchu.
C’est un sacré morceau et beaucoup plus pentu que l’accès au site.
On prend notre courage à deux mains et on s’attaque à la montagne. On est plus à ça près après le trek qu’on vient de faire !
On arrive enfin proche du sommet, l’occasion d’une petite photo, avec Potam’ en invité.
Le passage est vertigineux.
Ca n’empêche pas de faire une photo rigolote.
Le sommet n’est toujours pas là et pourtant on est déjà haut !.
Il faut même passer à travers d’une petite grotte pour poursuivre l’ascension.
Enfin le sommet est là, sur un gros rocher.
La descente est encore plus impressionnante que la montée.
Au retour dans la cité, on se balade et prend des photos rigolote.
Et enfin je repasse au point de vue célèbre pour alimenter ma collection de photos prise à bout de bars.
Je quitte les filles qui veulent rester encore sur le site, pour manger et redescendre tranquillement. Je suis passé aussi à la sortie par le tampon du passeport.
Arrivé en bas, je prends une pause prolongée au niveau du pont suspendu qui permet de rejoindre Aguas Calientes.
Quelques minutes plus tard, Katarina et Zuzuna débarquent. On prenda un rafraichissement de l’autre côté du pont.
Je les quitte et RDV est donné un peu plus tard pour rechercher un hôtel.
Nous trouverons plus tard un hôtel bon marché et d’un excellent rapport qualité prix. Nous allons ensuite au marché pour prendre le dîner, à un prix beaucoup plus accessible que le moindre troquet des rues commerçantes.
Demain, direction Cusco !